Depuis janvier 2024
062 598
UTI transportées
057 414
tonnes de co2 économisées

Actualités

Ivan Stempezynski le témoin de la semaine

7 avril 2021 Actu Transport Logistique

Certes, la crise sanitaire mobilise tous les esprits, mais l’heure est plus que jamais venue pour la transition énergétique. Ce thème est d’autant plus prégnant que nous sommes en train d’épuiser toutes les réserves naturelles terrestres. Il y a donc une vraie réflexion à mener pour que tous les acteurs concernés – transporteurs routiers, chargeurs, constructeurs de véhicules, fournisseurs d’énergie et institutionnels – se mettent autour d’une table pour œuvrer en faveur de la transition énergétique. Car je pars du principe qu’il vaut mieux convaincre que contraindre. Il faut donc que les chargeurs soient convaincus que le transport constitue un élément incontournable de l’économie et qu’il doit obtenir un juste prix.

Valoriser les efforts pour le CO2 économisé

De leur côté, les institutionnels doivent être force de proposition pour valoriser les efforts de la profession pour une tonne de CO2 économisée plutôt que de taxer une tonne de CO2 produite. Des solutions existent dès maintenant pour parvenir à l’atteinte de ces résultats. Plutôt que de favoriser la recherche pour la circulation de convois de camions autonomes, favorisons au contraire le combiné rail-route pour les longues distances.

Mettre tout le monde autour de la table

Les réductions d’émissions de ces trains électriques traversant la France en saut de nuit à la vitesse de 120 km/h sont immédiatement quantifiables. Elles sont six fois moindres que celles de la route ! Mais il convient là encore de réunir tous les acteurs, et a fortiori le gestionnaire d’infrastructures ferroviaires, pour que l’ensemble du système soit en mesure d’offrir la même qualité de service que la route. Cela passe donc par l’obtention de garanties en cas de report modal. En résumé, arrêtons de parler, agissons dès maintenant afin que notre profession serve les intérêts d’une économie devenue… durable.